Étude réalisée par Sensor Tower. Elle nous montre que Pokémon GO a mis 19 jours pour atteindre les 50 millions de téléchargement alors qu’un jeu comme Agar.io en a mis 123.
Pokémon GO, une véritable aventure
Nous avons toujours été confrontés, et ce depuis les tout débuts de Pokémon à une aventure palpitante dans une région immense. Tout seul et à l’aide de nos Pokémon, nous avions comme but principal de devenir « Maître Pokémon » de notre région et d’attraper tous les Pokémon.
Pokémon Rouge et Bleu, sortis en France le 8 octobre 1999
Pokémon GO, un jeu pour tout le monde
Bien sûr, la franchise Pokémon s’adresse à tous depuis le début, avec notamment le côté adulte de la stratégie. Mais on a tous entendu la fameuse phrase « Pokémon c’est pour les gamins », et c’est bien ce que Pokémon GO semble avoir corrigé. Vous allez me dire… pourquoi ? Car Niantic et Game Freak ont touché la nostalgie des joueurs en ne proposant que les Pokémon capturables dans la première génération. Après tout, fêter les 20 ans de Pokémon avec Volcanion aurait été bizarre, non ? Certains se rappellent de l’animé avec Sacha du Bourg-Palette, de Pikachu (ou « Pikatchu » selon Nabilla…), voire des autres Pokémon pour ceux ayant aussi arpenté Kanto durant leur enfance. Les parents aussi s’y mettent. Une étude réalisée aux États-Unis par SurveyMonkey a d’ailleurs démontré que 25% des 30-50 ans jouaient à Pokémon GO. Mais ce n’est pas étonnant, car la médiatisation du jeu a tellement été forte (dans le monde entier comme en France !) que de nombreux parents se sont sûrement dit « Pourquoi pas ? », sachant que l’application est gratuite.Des concepts innovants rendant le jeu unique
Pokémon GO n’est pas sans manquer de concepts innovants. Tout d’abord, elle fonctionne par GPS dans le monde réel comme l’application Ingress, également développée par Niantic. D’ailleurs, on retrouve de nombreuses « adaptations Pokémon » d’Ingress comme les portails devenant dans Pokémon GO des Pokéstops. Après s’être rendu devant un Pokéstop, il vous est possible de récupérer des objets (balls, objets de soin…) ou bien des œufs à faire éclore en faisant un certain nombre de kilomètres, comptabilisés grâce au GPS et à l’accéléromètre. Il est également possible de débloquer de nombreuses médailles (en fonction du nombre de Pokémon attrapés, du type, ect.) afin de récompenser tout type de chasse Pokémon. Enfin, la localisation des Pokémon sauvages n’est donnée qu’en « indice » (les silhouettes des Pokémon apparaissent dans l’onglet « Proches »), avec, depuis la mise à jour 0.31.0 la suppression des pas qui nous permettaient de « localiser » grossièrement le Pokémon. Maintenant, l’application nous oblige à fouiller dans chaque recoin de rue pour trouver un Pokémon (mais où est ce satané Dracolosse ?). Bien sûr, des logiciels tiers ont rendu la capture plus facile en localisant directement les Pokémon, même si cela fait perdre de la valeur à l’application.Des points à améliorer pour le futur de l’application
Malheureusement, Pokémon GO a encore quelques défauts. Mettons de côté le fait que les serveurs soient défaillants (le problème semble être « partiellement résolu ») et attelons-nous au jeu en lui-même. Quel dommage, mais quel dommage de ne pas avoir introduit l’échange dès le lancement de l’application ! C’est pourtant un des plus gros piliers de la franchise après les combats Pokémon. D’ailleurs, à quand les combats Pokémon entre dresseurs ? Des fonctionnalités essentielles qui manquent à l’application, mais qui ne devraient pas tarder à arriver d’ici les prochaines mises à jour ! Ensuite, la répartition des Pokéstops et/ou des Pokémon. C’est le 30 juillet que les serveurs sont mis à jour afin de régler cette inégalité. On espère quand même trouver des Pokéstops dans nos forêts ou qu’un Dracolosse visite notre petite campagne au lieu de la sombre ville… Dernière remarque : la consommation de données mobile et de batterie. Il faut obligatoirement avoir un forfait Internet conséquent et une batterie externe si l’on veut faire une journée « chasse ». On espère également une amélioration (si possible) de cette consommation qui, on peut le dire, est assez gourmande ! Il est important de souligner que la plupart des points à améliorer que je souligne vont être introduits/corrigés d’ici les prochaines mises à jour. On a hâte !Mais aussi de nombreux points positifs
Bien évidemment, l’application Pokémon GO est louable par ses résultats de lancement et sa popularité qui n’est plus à refaire. Ça fait plaisir d’allumer sa télé et d’entendre parler de Pokémon, non ? Mais parlons du vrai jeu et de ce qu’il a dans le ventre. Soulignons d’abord que de nouveaux sprites ont été créés spécialement pour l’application afin de s’intégrer parfaitement au format mobile. L’exploitation de la réalité augmentée est également très intéressante et réussie. Chapeau Niantic ! Les musiques créées par le grand et l’unique Junichi Masuda sont également magiques. Bon, celle de la carte est peut-être énervante à force, mais colle parfaitement au jeu ! Les musiques d’évolution, de combat ou de capture sont également très bien composées. Ça ne nous étonne pas de la part d’un grand homme comme Masuda ! Il y a de nombreux autres points positifs, mais celui sur lequel je voulais conclure est le vivre ensemble. C’est grâce à un souvenir d’enfance partagé par beaucoup (celui de Pokémon) que de nombreuses personnes se sont retrouvées à jouer au même jeu sur leur téléphone portable. Les échanges Pokémon ne sont pas encore arrivés, mais les échanges humains le sont depuis le début de Pokémon GO !
Rassemblement de joueurs à Melbourne Central, en Australie
- La dimension sociale du jeu
- Les Poké Stops permettent un enseignement culturel ludique
- L'accessibilité du jeu (free-to-play)
- Les échanges de Pokémon/combats entre joueurs ne sont pas encore disponibles
- La consommation gourmande de l'application
- Des inégalités encore trop élevées entre la ville et la campagne